Le malheur rend laid, c'est la beauté du Diable
Hier, demain,
Jean-Jacques je suis là
Francis, tu m'entends ?
De sa Haute Savoie,
Longue dame m'entend.
Ici-bas ou ailleurs
Gentille Barbara ;
Brel, Brassens. D'ailleurs
Vous êtes toujours là
Le miroir vous cache,
Mais vous êtes bien là.
Suivons votre panache,
Chantons tous d'une voix.
Vous êtes près de nous.
Bien peu sommes à vous voir.
Vous raisonnez pour nous.
Vous guidez nos couloirs.
Mon corps de blé est fait,
Des vignes mon sang coule.
C'est là que je suis née,
Sur les bords du Vidourle.
Si je t'ai tout donné
Et si tu m'as tout pris,
C'est que la destinée,
Par le ciel est bâtie.
En un temps tous unis,
Vous avez nettoyé.
Demain tous réunis,
Il faudra recréer.
Nos mains laissons liées.
Demain il fera jour
Si nous savons rester
Tournés vers le futur.
Déluge peut tout noyer
Et yeux du monde fermer.
Finis les chants d'oiseaux.
Parties les Madelons.
Tu cries dans ta douleur,
Tes verts sont sacrifiés.
Tous ces tons qui chantaient,
Mélodies de la Vie,
Sont parties en fumée,
Sacrifiées par les scies.
Le vent les caressait,
Chantait sur leur corps portées,
En Si en Fa, en Mi,
Symphonies outragées !
Tu pleures sans faire de bruit,
Planète assassinée !
Vilain trou s'agrandit,
Ouvrez enfin les yeux.
Surtout réagissez !
Respectez don de Dieu.
Vos fils vont étouffer.
Elle était belle en bleu,
Et depuis si longtemps …
Elle perd ses camaïeux
Et en si peu de temps !
Assez d'assassinats !
Par lames et étincelles.
Semez ! Ne coupez pas
Ou elle sera cruelle.
Tout s'en va à veau-l'eau
Alors réagissons !
Redonnez-lui la Vie
Qu'elle vous a donné
Avant d'être meurtrie
Rendez-lui sa beauté.
Extrait de « Le malheur rend laid, c'est la beauté du Diable », recueil de poèmes ; Sommières, Gard, le 10.10.2002
J'ai souffert,
Aujourd'hui les Antilles ont tremblé
23.05.2005, Sommières, 30
Elle s'appelle Laurence et m'a sauvé la Vie.
Un jour que par errance, je disais : « c'est fini ».
Secours a appelé et me voici en Vie.
Compliment elle m'a fait le jour où elle m'a dit :
« Yolène, quand je vois tes photos,
Je retourne en Enfance »
Son grand père elle aimait.
Le monde entier aussi
Doisneau il s'appelait Robert de son prénom.
Merci Laurence. Quand on a entendu ça,
Rien ne peut vous atteindre.
Yolène Yohl, Sommières (30)
Marie
Je te salue, Marie et ton petit enfant
Blotti contre ton sein, serein et confiant.
Seigneur Dieu est en vous.
Et Jésus, le fruit de tes entrailles
Vous bénit, Sainte Marie malgré les représailles.
Mère, je t'en prie, sauve-nous ;
Nous sommes pauvres pêcheurs.
Maintenant, tout à l'heure ;
A l'heure du grand départ.
Merci, applique-nous ton art.
Ainsi sois-tu.
Extrait de « Le malheur rend laid, c'est la beauté du Diable ». Lavaur 01.03.2014
Yolène Yohl